Entrainement Transjurassienne en ski de fond

Comment s’entrainer au ski de fond lorsque l’on n’habite pas à la montagne ? et que, de fait, la pratique du ski est impossible ? Et en particulier lorsque l’on souhaite participer à une épreuve longue distance comme la Transjurassienne ?

Après l’annulation de 2016 pour enneigement limite, l’édition 2017 de la Transju  s’est déroulée sur 50 km entre Bois d’Amont et Prémanon. Beau parcours, beau temps…bref des supers conditions. Je termine l’épreuve en 3h16 classé dans les 900 sur près de 1800 coureurs. Je suis dans la moitié et pas mécontent de ce classement car je n’avais pas fait 1 km de ski avant le jour « J ». J’ai remplacé le ski de la semaine de vacances aux Rousses à Noël par de la course à pieds car il n’y avait pas de neige. Alors comment je me suis entrainé ?

Le fond est là, la « caisse » comme disent certains.  Depuis l’été 2016, séances de course à pieds en préparation du semi-marathon de Reims qui avait lieu en octobre. Je n’ai pas relâché l’entrainement ensuite (2 à 3 séances de course à pieds par semaine). Lorsque le temps le permettait, grosse sortie vélo le dimanche, que je remplacais par du rameur d’intérieur en cas de mauvais temps. Enfin, et comme je vise un premier triathlon (courte distance pour commencer) au printemps 2017, j’ai ajouté une séance de piscine par semaine depuis septembre. Certain trouveront peut-être que c’est peu mais nous sommes sur 4 à 5 séances de sport par semaine et c’est ce qui me convennait, à mon niveau sportif et dans mon équilibre professionnel et familiale. Le résultat est que je termine honorablement cette Transjurassienne, je ne suis pas dans le rouge. Question bras, c’est le plus difficile à travailler quand on habite pas la montagne et sans pratique du ski de fond, je sens que la nage et le rameur ont fait du bien. La semaine qui suit la Transjurassienne j’étais aux Rousses et j’ai pu skier toute la semaine sans grosses difficulté. Les sorties ont été raisonnable mais je ne ressent ni fatigue ni douleur preuve que j’étais en bonnes conditions. Plusieurs sorties coté Suisse, que je conseil (Givrinnes, Marchairuz…).

Voilà, il s’agit de mon propre retour d’expérience, sans prétention. J’espère que cela aidera les passionnés de ski de fonds qui, comme moi, habitent loin des montagnes pour s’entrainer :-(.

Je l’espère, rendez-vous pour la Tranjurassienne 2018 !

Petite photo bonus, sur la piste du Marchairuz (départ de la Givrine) la semaine qui a suivi la Transju :

givrine-marchairuz-ski-de-fond

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