Compte rendu Transjurassienne 2022

Je me suis lancé, pour la cinquième fois, sur cette édition 2022 de la Transju, après avoir participé aux éditions 2015 (ma première transju), 2016, 2017 et 2018.

L’enneigement permet une édition sur un parcours assez classique de Lamoura jusqu’à Chaux-Neuve soit 63km. Malheureusement, trop juste en neige pour pousser jusqu’à Mouthe et avoir le tracé “officiel” de 68km.

Après 2 éditions annulées en 2020 par manque de neige et en 2021 pour cause de COVID, quel plaisir de prendre a nouveau le départ de cette course mythique.

Compte rendu de la course

Départ fixée à 8h30 de la combe du Lac avec un soleil radieu et une légère gelée. En raison de la crise sanitaire, le départ se fait en plusieurs lignes et en box en fonction de son temps de référence sur les éditions précédentes. Je pars en deuxième ligne quelques minutes apres les premiers et ski à la main, les coureurs sont invités à chausser quelques mètres plus loin sous l’arche de départ. Les 1800 coureurs sont donc plus espacés, moins de bouchon et de risques de casser un baton sur le ski du voisin. Glisse excellente jusqu’aux Rousses, vent de Sud favorable ça va vite, très vite. Attention à ne pas se griller. Avec le passage des coureurs et le réchauffement de la journée, la glisse devient mauvaise sur certaines portions. Après la mythique montée de l’Opticien, le trajet Les Rousses – Bois d’Amont se fait rapidement toujours avec de bonnes conditions de neige, reprise du vent entre Bois d’Amont et la montée dans le Risoux.

Dans la montée on ski sur de la semoule, neige transformée et peu de glisse. Il y a du monde et ça bouchonne un peu mais beaucoup moins que sur les éditions précédentes auxquelles j’ai participé, le départ en box espacé y est pour beaucoup. C’est finalement pas plus mal. On arrive en haut du Risoux un peu entamé mais en se disant que le plus dure est fait en terme de dénivelé et à moitié du parcours. Descente sur Bellefontaine légèrement verglassée, il faut faire attention. Quelques coureurs devant moi prennent de belles gamelles, je reste prudent. Arrivée à Bellefontaine dans une ambiance de folie avec des encouragements du public et le ravito qui va bien, comme dans tous les villages traversés d’ailleurs. Pas de grosse difficultés entre Bellefontaine et Chapelle des Bois, le vent arrière nous pousse dans la combe et ca défile assez vite car je mets moins de 25mn pour arriver à Chapelle. La Combe des Cives se passe assez bien avant la dernière grosse difficulté du parcours : la montée de Pré Poncet qui intervient au kilomètre 54. La montée est relativement courte mais plutôt raide et avec les kilomètres dans les jambes il faut taper dans les réserves. Dans la montée, la neige devient soupe après le passage de plusieurs centaines de skieurs avant moi. Les derniers kilomètres se font avec le passage de 3 ou 4 rédillons, courts mais raides. Puis c’est la descente vers Chaux-Neuve, une partie raide il faut être vigilant et ne pas tomber. L’arrivée se fait sur le stade de Chaux-Neuve après une petite boucle. J’ai plus de 63km au compteur de ma montre Garmin et 3h56 de temps officiel. Je termine dans le milieu du classement. Très heureux de cette nouvelle participation dans d’excellentes conditions météo, une glisse très correctes et cette légendaire ambiance le long du parcours. Ravito à l’arrivée, on récupère la médaille et son sac d’affaires laissé au départ.

Quel entraînement Transju 2022 ?

Comme sur les éditions précédentes, peu de ski avant la Transju excepté une semaine aux Saisies la semaine du Nouvel an ou j’ai pu faire 120 km. Le reste du temps, entraînement du triathlète que je suis : vélo extérieur ou home trainer le soir ou lorsque le temps est mauvais, course à pieds avec au moins une séance de fractionné par semaine et natation 1 fois par semaine à cette période de l’année. Ajoutez à cela un peu de gainage 30 mn de temps en temps. La caisse est là mais, avec quelques kilomètres de ski en plus, la performance aurait pu être améliorée. Les inconvénients de ne pas habiter à proximité de la montagne…

Alimentation Transjurassienne

Avant la course et notamment la semaine qui précéde, alimentation équilibrée riche en féculents, légumes, viande blanche. 3 jours avant le départ, on augmente la dose de sucre (barre, gâteaux, miel…) et boisson à base de maltodextrine. C’est un “régime” qui fonctionne bien pour moi, notamment lorsque je fais des triathlons longues distances.

Pendant la course, j’ai bu et mangé régulièrement. Je me suis contenté de thés chauds et morceaux de bananes proposés aux ravitos. Mais il y a du choix en boisson eau, thé et bouillon chaud et coté soliee : morceaux de pain d’épices, chocolat, quart d’orange…et toujours cette ambiance et ces sourires de bénévoles sans qui cette belle course populaire n’aurait pas lieu.

J’avais pris quelques gels utiles en fin de course pour redonner de l’énergie. Côté boisson, j’ai bu la moitié de ma gourde préférant les boissons chaudes proposées aux ravitos.

Quel dénivelé sur la Transjurassienne ?

Ma montre Gamin affiche un dénivelé positif de 1133 mètres sur cette édition 2022 Lamoura – Chaux Neuve, avec 63,4 Km au compteur. Voici le profil dénivelé de la course :

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